Aprés avoir quitté Rocamort, ce village qui m'avait si mal acceuillit, je débutais une longue errance. La peur des hommes me poussait à éviter les villes pour n'avancer qu'en forêt ou dans la campagne... Je passais de longues semaines a errer dans la garigue, les yeux brulés par le soleil, la sang batant aux temps sous un soleil de plomb qui me donnait parfois des halucinations. De jours en jours j'avancais vers les montagnes et je finis par me retrouver en Italie...
Cette terre... si belle, si douce et ces gens.. si chaleureux.. oh bien sur au début j'eux quelque mal a communiquer, mais je parvins a me faire embaucher comme fille de ferme et j'appris rapidement le langage essentiel pour exécuter les ordres sans me faire ouspiller par la "padronessa" une femme au tein d'olive et la langue acérée comme un poignard, elle avait la main leste aussi et n'hésiter pas a corriger sévèrement les employés... je garde le souvenirs de ses coups de balais sur mon dos encore aujourd'hui mais c'est ainsi que j'ai appris a être effiace...Je passais l'hiver dans cette ferme, soignant les bêtes et faisant le ménage puis quand le printemps arriva je ramassai mes hardes pour avancer plus loin dans les terres... Florence, Sienne, Pise, Assise la radieuse... la ville du Saint... tellement de plaisir et de bonheur... Je n'avais jamais resentie autant de paix qu'en regarndant le soeil disparaitre derrière les vertes collines de l'Ombrie... Je voulais voir Rome...et le jour ou je foulais du pied cette terre éternelle... j'ai pleuré... sans raison mes yeux de larmes se sont emplies ... Je longeais le Tibre, passant le Capitole pour finir sur l'ntique forum latin ou je passais ma premiére nuit... sous les étoiles je cherchais les fantomes des Césars, les splendeurs du sént et l'éclat de la pourpre impériale, j'appelais la louve tendant l'oreille pour percevoir les cris de Rémus et Romulus... je me sentais...transportée... mon italie...ma patrie... comment pouvais autant aimer cette terre ? Pourquoi ? La réponse m'importait peu, j'aimais et c'était si bon...
J'étais à Rome depuis prés de 3 semaines quand je fis une rencontre qui changea ma vie du tout au tout ... j'errais sur la piazza Navona, mendiant mon pain, quand je fis un vieillard se faire détrousser par un larcineur...attrapant une pierre j'atteignais le voleur à la tempe. Le vieil homme pour me remerciais me tendit quelques piécettes... nous aurions put en rester là quand il remarqua une blessure a mon poignet qui commencait a saigner, il renifla l'air avec l'air surpris et me prit le poignet vivement, m'effrayant au passage. Devant mon air apeuré il se calma et d'un ton onctueux me dit que pour me remercier il m'offrait l'hospitalité dans sa villa sur le Quirinal, une des collines entourant Rome, un coin ou vivaient les plus riches patriciens... Je le suivais sans inquiétude, un noble seigneur au grand coeur... pourquoi aurais eut peur ?
Si j'avais su... Le Signor Ruccio della Rocca était un monstre et j'étais devenue sa proie...sans le savoir encore il allait me révéler a moi même, tandis que je marchais a ses cotés dans les rues de Rome, je ne pouvais deviner encore qu'il serait celui qui ferait de moi Nebisa de Malemort ...