Forêt sacrée,
pays de mon essence,
comment ne saurais-je t’aimer,
toi qui as fait mon initiation et ma renaissance.
Que tes feuilles s’ouvrant et boivent le Soleil,
qu’à jamais, sous la Lune et les étoiles des merveilles,
la Clairière bénie d’autrefois,
sous le chant des bardes trouve voix.
Béni soit elle,
et moi qui marche près d’elle.
Forêt sacrée
Terre de mon âme,
dresse-toi devant moi, beauté,
et que je boive et que je ne réclame,
ta sagesse et tes mystères longtemps enseignés,
que les anciens n’ont jamais oubliés.
Jamais fut perdu ce que tu as fait naître,
de tes druides et de tes prêtresses des îles sacrées,
et moi qui suis ici, je l’ai vu renaître,
l’âge d’or jamais égaré.
Arbre des anciens,
toi qui t’élèves vers les cieux,
sagesses et connaissances, ô chant des séraphins.
Qui s’y cache dans tes replis et tes creux,
arbre de vie et de mort ?
Qu’il n’y ait aucun funeste sort,
tu enseignes le cycle éternel,
mort, naissance et retour, la danse des dunes,
vie et mort soient inscrits sur tes ailes.
N’enseignes-tu pas le cycle des lunes ?
Étoilé de lumière blanche,
royaume et trésor des dieux,
qui dans la nuit m’observent du haut de tes branches,
près de la Lune, mère des cieux.
Lumière et magie de la nuit.
Beauté et sagesse qui jamais ne fuient,
tu illumines de mystère la Forêt sacrée,
qui sous les gouttes d’eau,
enseigne ce que jamais ne cesserais-je d’écouter.